Bonjour à tous et merci de vous arrêter sur mon blog.
Dans le cadre de la Journée Internationale de Lutte contre l’Homophobie, la Biphobie et la Transphobie, qui a eu lieu hier, je continuerai toute la semaine à écrire des articles sur ce sujet.
Aujourd’hui, j’ai choisi de parler de la Transphobie.
On oublie un peu trop souvent le T de LGBT. Comme le petit frère des pauvres, on en entend peu parler, on en voit peu, donc on s’en soucie peu.
Hélas, trois fois hélas.
Regardez : ces pourcentages parlent d’eux-mêmes.Il s’agit des taux de suicide en général, chez les jeunes, chez les jeunes LGBT et enfin chez la population Trans. 41%…. N’est-ce pas affligeant ? Et pour quelles raisons ?
C’est une lutte de tous les jours. À la fois contre soi, mais aussi contre les préjugés, les commentaires désobligeants, les insultes et les questions qui ne se veulent pas méchantes à proprement parler mais qui font mal. Comment dois-je t’appeler ? Quel pronom dois-je utiliser pour parler de toi ? Tu es un garçon ou une fille ? Dans quelle boîte dois-je te mettre pour me sentir à l’aise avec toi ?
Parce qu’un corps est né avec un certain genre, avec un sexe masculin ou féminin, on élève nos garçons et nos filles avec une certaine éducation. Et même si on est ouvert d’esprit et si on pense bien faire, on peut se tromper.
Nos enfants naissent avec un genre humain déterminé bien avant la naissance, c’est vrai. Mais en grandissant on peut se rendre compte qu’ils ne se sentent pas à l’aise avec leur corps. Que notre fille est un « garçon manqué » et préfère jouer avec des camions que des poupées. Que notre fils préfère les bijoux de fille et les porte secrètement quand personne ne peut le voir. Notre devoir en tant que parents, c’est de garder l’oeil ouvert. Ne pas vouloir les enfermer dans des carcans. Ne pas les étouffer en les rangeant dans des tiroirs. Ils ne seront pas forcément homosexuels en grandissant. Ils ne seront pas forcément transexuels non plus. Peut-être bisexuels…Et alors ?
Gardons l’oeil ouvert même si ce ne sont pas nos enfants. Un(e) jeune à l’école, l’ami(e) de votre fils ou de votre fille, au look androgyne et qui préfèrerait ne pas avoir à se définir par un certain genre ? Oui, celui-là…Gardez un oeil sur cette personne. Un simple sourire peut faire beaucoup et contre-balancer un peu le reste. Car il n’y a rien de pire que de se sentir invisible.
Et quand on ne peut être rangé dans une catégorie, les gens ont tendance à nous mettre de côté.
Si vous rencontrez quelqu’un, qui que ce soit, gardez en tête que vos yeux vous trompent peut-être. Regardez toujours avec votre coeur.
Et gardez le coeur ouvert.
Alex xxx